Moonlight Story I : by Red Helling

Bon bon bon..puisqu'on me l'a demandé...
L'Histoire du Clair de Lune, comme je l'ai vécue...(enfin...plus ou moins, quoi, ça fait longtemps^^)

Once upon a time..
In a far galaxy...really far away...

Un petit Bonhomme qui s'appelait Red Helling-le-rôdeur.
Il errait de ça, de là, terrassant les monstres qui osaient lui barrer la route, ainsi que ceux qu'il avait envie de combattre.

Une nuit, alors que le rôdeur avait fait un feu de camp, pour faire cuire son butin de chasse de la journée, se réchauffer, et pouvoir dormir à la belle étoile, une belle jeune femme s'approcha de son bivouac.

Cette femme, c'était Stella. Elle avait les cheveux blonds qui flottaient au vent. La Lune derrière elle semblait la bercer d'un halo céleste. Bien que peu habitué au contact des humains, Red Hellng sut que cette femme avait quelque chose de bon et de noble dans le regard.

-Bonsoir, dit-elle.
Je lui balbutiai un bonsoir maladroit. Un peu gêné par son apparition.
-Puis-je me joindre à vous?
-Bien sûr, la forêt est à tout le monde.

Nous conversâmes toute la nuit. Elle était douce et tendre. Elle devait être une grande voleuse, car en une nuit, elle déroba mon coeur.
(tiens...on ne vous l'avait jamais dit, celle-là, hein?)

Le lendemain, je la suivis. Elle se rendit à la ville la plus proche. Bien que mal à l'aise dans le onde des hommes, je lui emboitai le pas.

En chemin elle me parla de son projet. Elle voulait créer un clan, une sorte de grande famille, composée de frères et de soeurs qu'on aurait choisis. Où tous les membres se protégeraient les uns les autres, et pourraient s'appuyer les uns sur les autres pour réaliser de grandes choses ensemble.

Autour d'elle, je vis à nouveau cette aura. Nous étions pourtant en plein jour...
Pour ce clan, il lui fallait un nom. un nom révélant quelque chose de neutre, quelque chose de noble, quelque chose de beau.
D'un sourire tendre, je lui proposai tout naturellement ce qui m'avait tant plu chez elle à notre première rencontre...l'aura de la Lune. Elle fut ravie de mon intention, mais ce nom n'était pas neutre, puisqu'il ne renferait que notre histoire, notre secret.
Elle changea donc le nom en : Clair de Lune.

Peu après, nous nous retrouvâmes (enfin...surtout elle, moi j'accompagnais) dans une auberge, à parler de notre projet à d'ilustres inconnus, à qui elle ventait sa noble idée.
Peu semblaient intéressés, mais parmi ceux-là, quelques uns vinrent avec nous. Curieusement, pas un seul parmi nous ne smblait intéressé par la magie. Entre guerriers, rôdeur et barbares, c'est à peine si nous "étions capables de nous soigner succinement par magie.
Mais de cela, Stella n'en avait cure. Nous étions maintenant un petit groupe, nous pouvions donc tester son projet. Après tout, si elle venait à être blessée, je ramasserais des plantes pour lu ifaire un cataplasme, et..de toute façon, je l'empêcherai d'être blessée.

Ele devint naturellement chef du clan, et pour mieux cacher son affection pour moi, me nomma sous-chef. Elle ne pouvait pas, en tant que chef de clan, préférer un des membres de sa famille à un autre. Ce statut qu'elle m'octroyait me permettait de me tenir près d'elle et de passer des heures avec elle sans éveiller les soupçons. Personnellement, quant bien même les autres venaient à être au courant, cela ne me dérangerait pas particulièrement. Mais Stella, dans toute sa noblesse et sa grandeur d'âme sacrifiait une partie de son bonheur pour s'assurer que son projet avance bien.

Et puis..notre projet a rallié d'autres guerriers, d'autres rôdeurs, et finit même par rallier à notre cause quelques mages en mal d'aventure.
Que ces gens taciturnes quittent leur tour pour se joindre à nous, cela semblait réjouir Stella au plus haut point.

Le clan comptait maintenant pas moins de trente membres! Sa réputation était telle que de plus en plus de personnes venaient nous rejoindre. Beaucoup trop. Je commençai à me sentir vraiment très mal à l'aise avec tous ses étrangers qui affluaient. Nous n'avions pas le temps de faire connaissance avec de nouveaux arrivants que d'autres encore se pressaient à nos portes.
Je finis par me détacher de cette ambiance, et retournai dans ma forêt, si calme, douce et belle. Bien sûr, il y avait du danger. Une harde de sanglier pouvait me charger à tout moment, mais quel calme...quel ciel, quelle pleinitude. Cela faisit longtemps que je n'avais pas pu regarder la lune en face-à-face, dans un silence et un respect mutuels.
Bercé par sa douce lumière, et la chaleur du feu, je m'endormis.

Quand je me suis réveillé, Stella était là, à mes côtés. Elle avait délaissé son clan pour me rejoindre. Quelle est cette sensation?
Oui... Je suis parti un moment pour m'éloigner de ce brouhaha, de toute cette foule, mais je ne m'étais pas rendu compte que par là-même, je m'étais éloigné de Stella. Elle devait avoir eu envie de me voir, et est partie à ma recherche. Facile de me retrouver...c'est l'endroit où je bivouaquais quand nous nous sommes rencontrés.
Un baiser sur le front, ma couverture étalée sur elle, le feu ravivé, ensuite, je me mis en chasse du déjeûner.

Un lapin vient manger des faignes, désolé, jeune lapin, si ce n'est pas moi, ce sera quelqu'un d'autre.
Une flèche décochée, une vie prise, un repas pour mon aimée. La vie tient à si peu de choses parfois. Oui...je me dois de la protéger. Comment aurais-je pu lui venir en aide, aussi loin d'elle, si elle avait été attaquée par ces sangliers dont je repère les traces devant moi. Curieusement, ces traces-là ne sont que de pattes arrières...come s'ils marchaient sur deux pattes, comme nous... Curieux, vraiment...enfin...on verra ça plus tard.

Je ramenai le lapin au bivouac, et le préparai avant de le faire cuire.
L'odeur réveilla ma douce amie.

Elle se leva, et vint s'asseoir contre moi, auprès du feu.
-Tu es parti bien tôt, hier soir, me dit-elle
-Je sais..excuse-moi, il y avait vraiment trop de monde pour moi.
-Ca aussi je le savais. Merci d'avor tenu aussi longtemps. En fait, je pense à scinder notre groupe en deux. Nombre d'entre nous sont maintenant assez forts pour survivre à l'est, près des montagnes.
-Ah oui?
-Oui. En fait, je vais laisser ma soeur Sailor diriger le groupe qui restera ici, et nous partirons tous les deux avec ceux qui veulent nous suivre vers ces montagnes. Enfin..si tu veux encore me suivre, bien sûr.
-Bien sûr que je le vux. Plus que jamais.

Pour des raisons non expliquées dans cette histoire, le lapin a brûlé, et nous mangeâmes des fruits.

-Comment allons-nous appeler ce nouveau groupe?
-Les grands du Clair de Lune...Clair de Lune : Major.

Cette fois, nous partîmes. Marchant à travers forêts et marais. Arpentant les montagnes, rencontrant des créatures étranges dont nous n'avions même pas soupçonner l'existence. Je vis même les créatures qui avaient laissé les traces étranges que j'avais repérées l'autre jour. Des sangliers sur deux pattes...hallucinant...en plus, ils tiennent maladroitement des armes dans leurs pattes avant, et portent des armures...ça alors.

Je commence à me demander si nous avons bien fait d'aller aussi loin. Je fais part de mes inquiétudes à Stella. Elle décide que cet endroit sera parfait pour nous établir. Nous montons un grand bivouac. Je crée des tours de garde. Cette région ne m'inspire pas confiance. Plus question de dormir simplement à la belle étoile. Il va falloir s'organiser, ou dormir en ville.

La nuit tombe. Les sangliers-à-deux-pattes nous attaquent.
La sentinelle donne l'alarme.
Nous nous relevons. Juste à temps, deux de ces bêtes en sont déjà après Stella! J'interviens. Ces sales bêtes sont très, fortes! Ils manient leurs armes très maladroitement, et nous touchent donc très peu, mais quelle résistance! Il me faut plusieurs coups avant d'en abattre une. J'aide Stella à finir la seconde.

-Tu n'as rien?
-Non, ça va. Il faut aider les autres.

Je jette un regard circulaire autour de moi. Un barbare termine à la hache son adversaire. Un guerrier taille en pièces une autre de ces sales bêtes.
Plus loin, un mage semble avoir du mal à geler les trois créatures qui en ont après lui. Pas d'hésitation, nous n'en avons pas le temps.
Stella et moi nous jetons sur les trois créatures, nous interposant entre elles et le mage mal en point. Je bloque les armes de nos assaillants, tandis que Stella leur entaille les flancs, petit à petit. Au moins, je suis ainsi sûr qu'elle restera indemne.
Derrière nous, le mage se soigne.
Le guerrier et le barbare en ont fini avec leur adversaire, etarrivent en renfort.
D'autres créatures arrivent encore..j'en vois une dizaine...non, une vongtaine...nous sommes perdus.
Avec l'appui de nos compagnons, nos adversaires ne tiennent pas longtemps.
En ligne, hurlai-je.
Face à nos assaillants, qui avancent lentement vers nous, nous nous tenons prêts. Je suis à l'extrêmité gauche de la ligne. le guerrier se tient à l'autre bout. Si lui ou moi sommes dépassés, nous serons attaqués par derrière, et le mage ne sera plus en sécurité. Il termine de se soigner. Il a peur. Nos ennemis sont à dix mètres. Je me retourne un moment. Tu dois bien avoir un sort de défense, non? Jette-le sur nous, on va en avoir besoin.
Le barbare s'aprête à charger. Il court à la mort.
-RESTE LA! Si nous ne teons pas cette ligne, nous mourrons tous. Et si tu y vas, tu mourras en premier.
-Je n'ai pas peur de la mort
-Si tu y vas, tu seras responsable de celle des autres!

Il se raviva, et s'aprêta à tenir la ligne.

Le mage termina enfin son incantation. Une aura bleutée nous entoura, mes compagnons et moi. Les créatures inquiétées par notre soudain changement de couleur s'arrêtèrent, inquiètes. Il fallait donner le coup fatal à leur moral, et leur envie de combattre.

-Maintenant, attaquez!
La voix de Stella raisonna dans la plaine.
Nous bondîmes en avant comme un seul homme. La créture la plus procha de nous n'eût même pas le temps de se rendre compte qu'elle était attaquée. C'est fou comme on peut se battre efficacement quand on a peur pour sa vie.
La bataille s'engage.
A l'image du barbare, ces créatures sont trop stupides pour s'enfuir.
message pesonnel :

Un son de corne rententit. Les créatures ont un moment d'hésitation.
Nous en profitons pour recréer la ligne.
Le temps semble rester figé, quelques instants.
Un second son de corne retentit. les créatures se replient sans demander leur reste.
Il y en a quelques unes par terre, ensanglantées.
-J'espère que c'est commestible, ce truc, dit le barbare.
Je ne pus m'empêcher de rire...on vient d'être épargnés par on-ne-sait-qui, et lui, il veut manger.
-On va le savoir très vite, lui dis-je, embrochant une cuisse sur une de mes lames.

La nuit passa. Nous ne fûmes plus attaqués.
Je ne peux m'empêcher que c'était juste une façon de nous souhaiter la bienvenue. Ca me fait froid dans le dos. Nous étions à bout de force, ils étaient assez nombreux pour nous abattre tous, et pourtant, nous avons été épargnés. Qui se cache derrière cette corne? Qui commande à ces...ces...comment va-t-on les apeler?

-Ils ont un goût de sanglier, dit le barbare en souriant, dévoilant ainsi de superbes dents cassées, et un bout de chair coincé entre celles qui semblent encore intactes.
-Alors va pour les sangliers...mais des Sangliers Sanguinaires, froids exécuteurs d'une créature sûrement malveillante.

Au moins...nous savons à quoi nous attendre.
D'un commun accord, nous avons décidé de ne plus dormir à la belle étoile. Nous nous mîmes donc à la recherche d'une ville dès le lendemain matin.

La suite dans Moonlight Story II;
Là, on doit être à peu près en août 2004...il en reste des trucs à raconter